Construire un contre-pouvoir – Créer des réseaux d’entraide
L’augmentation du coût de la vie pour les loyers, l’énergie, la caisse maladie, les transports et les denrées alimentaires ainsi que le renchérissement grignotent nos salaires. Comme dans un supermarché, tes droits fondamentaux ne dépendent plus que de l’argent que tu possèdes et de ce que tu es prêt à payer pour l’obtenir. Et les inégalités sociales augmentent. En Suisse, les 1% les plus riches possèdent près de 45% de la fortune, tandis que 298’000 personnes actives sont considérées comme des working poor. Au total, 1,34 million de personnes sont menacées de pauvreté en Suisse.
Familles, retraité.xs, FLINTA, apprenti.exs, migrant.exs, étudiant.exs et travailleur.ses, nous sommes concerné.exs. En tant que syndicalistes actif-vexs, nous nous défendons contre l’exploitation, l’humiliation et les duperies,. Dans ce but nous proposons des consultations juridiques individuelles et nous organisation des luttes collectives comme par exemple à Zweisimmen, où nous avons réussi à obtenir près de 10 000 francs pour les employé.exs concerné.xs. La forte mobilisation contre les mesures d’économie des Services psychiatriques universitaires (SPU) au printemps 2024 à Berne fut aussi un succès qui nous encourage. Notre principe : une attaque contre l’un.ex d’entre nous, c’est une attaque contre nous tou.texs.
De la base pour la base : c’est pourquoi nous nous soutenons mutuellement, apprenons les un.exs des autres, continuons à nous former sur les questions juridiques, établissons des réseaux de solidarité et de soutien entre voisin.exs, dévelopons des projets de logement coopératif, des associations de consommation solidaire et des exploitations agricoles. Nous construisons un contre-pouvoir concret aussi sur notre lieu de travail, en tant que point de départ du changement social.
Un autre avenir est possible ! L’histoire du 1er mai nous montre comment les luttes syndicales peuvent changer le monde. En 1886, le mouvement ouvrier de Chicago se mobilise pour une grève de plusieurs jours. Des dizaines de milliers de personnes y participent et exigent l’introduction de la journée de huit heures, tandis que de nombreu.sesx camarades sont assassiné.exs lors des émeutes de Haymarket qui s’ensuivent. C’est aussi en leur mémoire que nous célébrons aujourd’hui encore le 1er mai, journée internationale de lutte de la classe ouvrière. Les acquis sociaux durables reposent toujours sur le travail de nos militant.exs et sur les mouvements sociaux.
Unissons-nous pour faire face à la crise du capitalisme, aux conséquences de la catastrophe climatique et des guerres et à la montée des idéologies autoritaires et d’extrême droite qui menacent fondamentalement nos droits et nos libertés ! Maintenant !
Rejoins le syndicat de base ! Adhère, contacte-nous sur : biel-bienne@faunion.ch.